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Une série de photos de demi-visages.

Les arts pour s’exprimer

L’art, c’est quoi au juste?

Pas facile de définir l’art! En général, l’art est défini comme étant l’ensemble des œuvres humaines destinées à éveiller les sens et à susciter des émotions. Ce mot est aussi associé à de nombreuses formes artistiques, dont voici quelques exemples :

Ce ne sont là que quelques disciplines. L’art est un concept très large dans lequel il est parfois difficile d’associer une pratique à une seule catégorie; par exemple, la bande dessinée relève à fois de l’art visuel et de l’art littéraire, puisqu’il s’agit d’un texte illustré.

Les arts, à quoi ça sert?

Pour plusieurs artistes, l’art est un média de communication au moyen duquel elles et ils transmettent leurs idées, font part de leurs impressions et expriment leurs émotions. Les intentions sont nombreuses. Découvre quelques artistes francophones de l’Ontario et la forme d’art qu’elles et ils ont choisie pour communiquer.

Une photo de l’artiste graffiti franco-ontarienne Mique Michelle. Elle a les bras croisés devant un graffiti de baleine.

© Photo by KNorth Photography.

Mique Michelle,

artiste graffiti

Franco-Ontarienne, femme de Nipissing Ouest, Mique Michelle a comme objectif d’abolir les stéréotypes négatifs liés au graffiti. Elle espère également sensibiliser le public aux réalités des minorités visibles et invisibles, et s’assurer que la jeunesse et les communautés ont les outils pour transmettre leurs messages. Aussi, mettre de la couleur sur tous les murs!

« Je trouve que c’est vraiment la façon la plus sécuritaire pour les minorités visibles et invisibles de sensibiliser les gens à leur réalité. »
Une photo du photographe Paul Chiasson. Il tient son appareil photo avec un téléobjectif.

Tous droits réservés © Paul Chiasson/Société Radio‑Canada 2023. Photo de Paul Chiasson, photographe.

Paul Chiasson,

photographe

Paul Chiasson, originaire de Kapuskasing, dans le nord de l’Ontario, est photographe pour La Presse canadienne depuis 1984. Cette expérience de travail l’amène à couvrir l’actualité canadienne et internationale. Depuis son embauche, il a suivi toutes les élections fédérales, 11 Jeux olympiques, de nombreux championnats canadiens et mondiaux de différents sports, des finales de la Coupe Stanley ainsi que les deux séries mondiales des Blue Jays de Toronto.

« Nous, notre travail, c’est de faire des images qui amènent les gens à vivre ces trucs-là. »
Photo de Sidney Crosby sur la glace portant les couleurs de l’équipe de hockey canadienne

© La Presse canadienne/Paul Chiasson. Sidney Crosby célèbre son but en prolongation aux Olympiques en 2010.

La petite histoire d’une photo virale : « Je suis allé prêter main-forte au match de la finale de hockey aux Olympiques. On était une équipe de quatre photographes. Moi, j’étais en hauteur, au milieu de la glace. Mon collègue était de l’autre côté, et les deux autres vis-à-vis de la patinoire. Dans un match comme ça, qui se termine en prolongation, on couvre essentiellement les zones de buts. Ce qui se passe en zone neutre, ça a moins d’intérêt. Crosby est arrivé avec la rondelle, il a compté et s’est tourné de mon côté. J’ai déclenché l’appareil photo, comme d’habitude. Mais, du fait que c’était le but vainqueur aux Olympiques et que c’était Crosby en prolongation, tout était là pour une photo spectaculaire. »

Photo du DJ Unpier

Crédit: Olitakesshots

DJ Unpier,

créateur de rythmes

Le Torontois DJ Unpier, né Pier-Bernard Tremblay, fait partie de la nouvelle génération de créatrices et de créateurs de musique qui se spécialisent dans la production de pistes rythmiques et instrumentales. Il est ce qu’on appelle un beatmaker. Les sonorités de sa musique sont à la croisée de et de la pop. Son art lui donne l’occasion de jouer différents rôles dans cette industrie, mais son objectif reste le même.

« Mon but, c’[est] de faire danser les gens, puis, quand tu danses, tu ne penses pas, ça fait que, pour moi, c’est un peu de la thérapie aussi. »

Écoute un exemple de beat de DJ Unpier en collaboration avec des artistes d’un bout à l’autre de l’Ontario, de Windsor à Kapuskasing, jusqu’à Ottawa.

Photo du peintre et sculpteur Soroz

© Soro Zana.

Soroz,

sculpteur et peintre

Franco-Ontarien d’origine africaine, plus précisément de la Côte d’Ivoire, le sculpteur et peintre Soroz, né Soro Zana, réalise des œuvres qui mettent en valeur sa richesse culturelle soit des drapeaux franco-ontariens et des masques africains.

« C’est vraiment une identité que j’assume aussi bien verbalement que dans mes travaux. »
Toile de Soroz avec des couleurs aux tendances majoritairement vert et orange.  On peut voir le symbole franco-ontarien de la Trille.

© Zana Soro. Image : Dans l'esprit francophone.

Toile de Soroz où l’on peut voir le symbole franco-ontarien de la fleur de lys verte au centre.
Accordion 1

© Michelle Valberg. Photo de Makhena Guérin.

Makhena Rankin Guérin,

danseuse de cerceaux

Franco-Algonquine, Makhena Rankin Guérin, de l’Est ontarien, danse dans les pow-wow depuis l’âge de deux ans. Dans les dernières années, c’est la danse des cerceaux qu’elle présente en vue de faire connaître les traditions de son peuple. Cette danse est une chorégraphie sur des percussions traditionnelles, et les cerceaux représentent la nature. Ils racontent une histoire dans un rituel de guérison.

« Autant il y a des parties noires de l’histoire des Autochtones, autant il y a beaucoup de beauté dans la culture, qui est en train de refaire surface. »

Regarde Makhena danser et laisse-toi emporter par le rythme des tambours.

Transformer la société, une œuvre à la fois!

Connais-tu le projet Wapikoni mobile? Voici quelques détails concernant ce projet unique au Canada.

C’est la réalisatrice Manon Barbeau, profondément touchée par les nombreux suicides dans les communautés autochtones, qui a eu l’idée de fonder le projet Wapikoni mobile. En partenariat avec le Conseil de la Nation Atikamekw et le Conseil des jeunes des Premières Nations du Québec et du Labrador, l’idée de la cinéaste a pu se concrétiser, et Wapikoni est devenu un

Wapikoni mobile a pour mission de promouvoir l’expression des Premières Nations, des Métis et des Inuit au moyen de la création cinématographique et musicale, et de diffuser les œuvres. En offrant aux talents autochtones un accompagnement personnalisé sous forme de mentorat, Wapikoni contribue à leur développement personnel, professionnel et créatif dans le respect de leur souveraineté narrative. Wapikoni met à leur disposition un service de distribution soucieux de faire rayonner leurs œuvres partout au Canada et dans le monde entier, favorisant la transmission du savoir et la sensibilisation aux réalités des Premiers Peuples.

Le studio déambule principalement dans les communautés autochtones du Québec. Toutefois, les œuvres créées voyagent en dehors des frontières, puisqu’elles sont accessibles sur le site Web de l’organisme.

Wapikoni mobile en quelques :

  • plus de 1100 artistes des Premières Nations, Métis et Inuit;
  • une collection de plus de 1 300 courts métrages et 900 créations musicales;
  • 45 communautés et 36 nations visitées au Canada et à l’international;
  • plus de 240 prix et mentions, et une forte présence dans des centaines de festivals et d'événements.

En plus des ateliers de création dans les communautés avec le Studio mobile, le Wapikoni offre d'autres services, dont des ateliers de création avec le Studio virtuel, des ateliers de sensibilisation, des tournées de projection, des activités de développement professionnel, et bien plus encore.Consulte la section Collection de courts métrages pour visionner certaines œuvres. Fais part de tes favoris aux élèves de ton groupe-classe et aux membres de ta famille. 

L’art de mal s’exprimer

En art, il arrive aussi que le message de l’artiste ne corresponde pas à son intention de départ. Résultat : les œuvres sont ridiculisées, jetées, transformées ou tout simplement ignorées.Il existe un musée qui récupère les œuvres « ratées » de ces artistes? Le but est de célébrer les intentions artistiques qui étaient d’abord sérieuses, mais dont l’exécution n’a pas été à la hauteur. Il s'agit du Musée du Bad-Art (MOBA), situé à Boston, aux États-Unis.

Une toile pouvant ressembler à la Joconde, mais de façon enfantine.

Drilling for Eggs par William F. Murphy

Une toile représentant des joueurs de basket, les joueurs sont disproportionnés.

Gray Cubist Woman, anonyme

Une toile représentant Elvis, mais de façon enfantine.

Pablo Presley par Bonnie Daly

Faits intéressants

  • Le MOBA a été fondé au début des années 1990 par l’antiquaire Scott Wilson, qui avait récupéré une toile dans les poubelles. Il a montré celle-ci à des amis qui lui ont suggéré de commencer une collection.
  • La devise du musée : « Un art trop mauvais pour être ignoré! »
  • Environ 9 œuvres sur 10 ne sont pas retenues parce qu’elles ne sont pas assez mauvaises.

L’art est un moyen de communication qui se manifeste de mille et une façons. Il encourage l’expression sous toutes ses formes. L’art fait du bien! Intérieurement, l’art fait grandir et nous fait découvrir de nouvelles choses. L’art change des vies!Il peut s’agir d’un poème qui te fait réfléchir, d’un numéro d’humour qui te fait rire chaque fois que tu l’écoutes, d’une chanson qui te rappelle une personne que tu aimes, d’un graffiti dont le message t’aide à avancer dans les épreuves, d’une peinture que tu as exposée dans ta chambre parce qu’elle est le reflet de ton identité, d’une danse au moyen de laquelle tu exprimes tes émotions, etc.À toi maintenant de découvrir différentes formes d’art et de t’exprimer à travers elles!

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