Sur le lac, les avirons d’Aurore et de Migizi brisent doucement la surface de l’eau calme. Depuis plus d’une heure déjà, ils Avironnent :du verbe avironner, font avancer une embarcation, comme un canot, à l’aide d’avirons. vers leur site de camping pour la soirée. Leurs mouvements sont parfaitement Synchronisés :qui se produisent en même temps.
Aurore, assise à l’avant du canot, regarde le paysage qui défile devant elle. Certains des arbres, des pins, semblent pousser directement dans la roche. Leur réflexion dans l’eau claire est parfaite. Certains autres Conifères :arbres très communs dans le nord de l’Ontario, qui ont des aiguilles au lieu des feuilles et qui produisent des cônes et des cocottes pour se reproduire. semblent décoiffés par le vent, toutes leurs branches pointant dans le même sens.
Ou-ou-ouuuu… ou-ou-ouuuu…
Aurore se retourne vers son compagnon de canotage, Migizi, assis à l’arrière du canot.
— Migizi! As-tu entendu? C’est un Huard :oiseau noir et blanc qui a des pattes palmées. s’exclame-t-elle avec enthousiasme.
— Oui! J’ai tout de suite reconnu son chant. Là… là-bas, au centre du lac… je le vois avec deux oisillons, répond-il.
— C’est trop mignon! renchérit Aurore. Je suis tellement contente d’en voir un en vrai.
— Tu sais, en anglais, un huard, c’est un loon, explique Migizi. C’est la raison pour laquelle les gens appellent la pièce de un dollar un « loonie », parce qu’il y a un huard dessus.
— Ah! Je n’avais jamais fait le lien. Merci de l’explication! dit Aurore.
Aurore et Migizi se sont rencontrés il y a de cela deux jours. Les deux sont inscrits à un camp de canot-camping dans le parc Algonquin, situé au cœur de l’Ontario. Au cours de la prochaine semaine, le groupe de dix se déplacera en canot et fera du Camping dans l’arrière-pays :type de camping sauvage qui se déroule dans des lieux uniquement accessibles en marchant ou en bateau. Malcolm et Michelle sont leurs guides dans cette aventure en pleine nature.
Dès le premier jour, Aurore avait compris qu’elle laissait derrière elle tous les luxes et les conforts de sa vie quotidienne. Pas d’électricité, pas d’eau courante, pas de lit douillet, pas de salle de bain, pas de nourriture préparée par ses parents et, le pire, pas de Wi-Fi! Mais, elle était prête à vivre une aventure, à repousser ses limites. Elle était arrivée avec son sac à dos rempli de quelques vêtements et son sac de couchage.
— Le camping dans l’arrière-pays est une forme de camping en zone éloignée. Pour arriver aux différents sites, nous devrons transporter tout notre matériel en canot et, parfois, nous devrons faire du Portage :action de transporter un canot sur sa tête dans les passages qui ne sont pas praticables sur l’eau. Cela veut dire que nous devrons transporter nos tentes, nos sacs de couchage, nos vêtements, notre nourriture et notre trousse de premiers soins. Une fois sur place, nous devrons être totalement autonomes, explique Michelle, la première journée.
— Et nous devrons, en tout temps, respecter la nature. Leave no trace… Notre objectif est de respecter la faune et la flore, et ne laisser aucune trace de notre passage, renchérit Malcolm avec son accent franco-écossais.
C’est dans cet esprit de respect de l’environnement que le groupe est parti à l’aventure en embarquant dans six canots.
Ploc-ploc-ploc-ploc-ploc-ploc
Chapitre 2 – En pleine nature
Les deux premiers jours sont épuisants. Apprendre à manier l’aviron et à déplacer le canot en portage n’est Pas une mince affaire :activité compliquée, qui n’est pas simple. Le soir venu, il faut aussi monter les tentes, trouver du bois pour le feu, puis préparer le repas. Avant de pouvoir se coucher, il faut tout ranger et sécuriser le site pour éviter des visites surprises : les ours!
Aurore n’a pas fermé l’œil la première nuit. Puis, elle s’est tranquillement habituée à la routine et a commencé à apprécier son voyage.
Migizi, quant à lui, n’en était pas à sa première expérience. Il a souvent été en camping avec nimishoomis :mot qui signifie « mon grand-père » en anishinaabemowin ou en ojibwemowin, langue autochtone ojibwée dont la répartition s’étend du Manitoba au Québec, avec une forte concentration autour des Grands Lacs. son grand-père. Ce dernier est un aîné vénéré de la Première Nation Saugeen. Lors de ces sorties, son grand-père lui racontait des légendes sur le parc et les animaux qui s’y trouvent. Migizi adore dormir à l’extérieur, en pleine forêt.
— Peut-être allons-nous rencontrer le windigo, blague Migizi le premier soir autour du feu de camp.
— Le windi… quoi? le questionne Aurore. Elle n’était pas certaine d’avoir bien entendu.
— Le windigo. Dans nos légendes, c’est un esprit maléfique. Il rôde peut-être dans la forêt.
Migizi voit la peur dans les yeux d’Aurore et regrette aussitôt sa blague. Pour la rassurer, il lui raconte plutôt la légende des Sept Feux, associée à la constellation connue sous le nom des Pléiades :amas d’étoiles situé dans la constellation du Taureau. Surnommé « les sept sœurs », cet amas est ainsi nommé, car sept de ses étoiles sont visibles à l’œil nu, bien qu’il en abrite, en réalité, des centaines. Comme tout le groupe l’écoute avec attention, il tente de la raconter aussi fidèlement que l’aurait fait nimishomis.
Cette nuit-là, le ciel est à découvert, donc parfait pour observer les sept étoiles de la constellation de la légende.
Chapitre 3 – Une triste découverte
L’avant-dernier jour, le groupe de Canoéistes :personnes qui font du canot. est en pleine forme et de bonne humeur.
Michelle a enseigné aux jeunes plusieurs chansons connues des voyageurs. Les voyageurs étaient des commerçants et des explorateurs canadiens-français, autochtones et métis du dix-septième au dix-neuvième siècle. Ils ont joué un rôle Crucial :très important. dans l’histoire de l’Ontario en faisant le Commerce des fourrures :aussi connu sous l’appellation de traite des fourrures. Les entreprises européennes achetaient les peaux de castor et d’autres animaux aux Autochtones. Ce commerce a commencé vers 1670 par la fondation de la Compagnie de la Baie d’Hudson. et en accumulant des connaissances géographiques quant au territoire. Ces chansons leur donnaient du courage et mettaient de la joie dans leurs longs voyages à travers l’Ontario. Les chansons se sont transmises d’une génération à l’autre jusqu’à aujourd’hui.
« C’est l’aviron qui nous mène qui nous mène, c’est l’aviron qui nous mène en haut! », entonnent Aurore et Migizi en harmonie avec le groupe.
Mais, la bonne humeur est de courte durée. Ce soir-là, une très mauvaise surprise les attend, alors que leurs canots accostent.
Partout sur le site, devant eux, des déchets sont répandus sur le sol : une tente abandonnée, des bouteilles de plastique partout sur le sol, des bouteilles de vitre brisées en petits et en gros morceaux, des conserves ouvertes et au rebords tranchants, des sandales de plage laissées derrière, etc. Le feu de camp est aussi encore actif, presque rendu aux Braises :bois brûlé qui n’est pas tout à fait éteint. Ici et là, des sacs de plastique remplis de nourriture à moitié mangée jonchent le sol. Partout, des insectes volent et s’accumulent autour de la nourriture qui se décompose. Deux tortues mouchetées gigotent dans une glacière abandonnée remplie d’eau sale.
— Mais, qui a fait cela? demande Migizi.
— C’est tellement irrespectueux, ajoute Aurore. Pauvres tortues! Qui les a laissées comme cela?
— Attention! Je vois des traces de sang sur le sol, dit Malcolm. Attendez-moi un instant, je vais aller voir autour du site pour vérifier s’il n’y a pas un animal blessé par les débris. S’il est blessé, il pourrait être dangereux.
Malcolm disparaît de longues minutes dans la forêt en suivant les taches de sang. Il revient et chuchote quelques mots à l’oreille de Michelle. Son visage S’assombrit :devient plus noir, plus sombre. immédiatement.
Elle se tourne vers les jeunes. Aurore se doute que c’est une mauvaise nouvelle. Par instinct, elle prend la main de Migizi qui se trouve à ses côtés.
— Malheureusement, il semble qu’un loup se soit blessé une patte en passant sur le site. Malcolm a retrouvé son corps sans vie à quelques mètres dans la forêt. Ses blessures étaient trop importantes , annonce Michelle d’une voix douce et attristée.
Chapitre 4 – Réparer les erreurs
Tout le groupe est sous le choc de la nouvelle. Migizi est le premier à prendre la parole pour poser une question.
— Un loup? Mais ne sont-ils pas en voie d’extinction dans le parc? demande-t-il.
Malcolm, qui est aussi un Naturaliste :personne qui se spécialise dans l’étude de la nature, des plantes et des animaux. prend alors la parole.
— Le loup de l’Est est celui dont l’habitat principal est ici, au parc Algonquin. On dénombre de 350 à 1 000 individus. C’est effectivement une espèce classée comme menacée par le gouvernement de l’Ontario. Le loup de l’Est n’est pas encore en voie de disparition, mais pourrait l’être si rien ne change, explique Malcolm.
Cette explication ne fait rien pour apaiser le groupe, toujours inquiet. Non seulement les jeunes savaient-ils que l’espèce était menacée, ils savaient aussi qu’il y en avait maintenant un de moins dans le parc. Le loup était mort d’une cause évitable. Une mort directement causée par Insouciance :absence d’inquiétude. de certaines personnes!
Aurore s’assoit un instant en évitant le plus possible les multiples déchets. D’autres jeunes du groupe viennent s’asseoir à ses côtés.
— Quelles sont les principales menaces en ce qui concerne le loup de l’Est? demande alors Aurore.
— La réponse est très simple. La principale menace, c’est nous, les êtres humains. On appelle cela les causesanthropiques. La chasse et le Piégeage :type de chasse pratiquée au moyen de pièges en métal. sont de bons exemples. Les meutes peuvent aussi contracter des maladies en raison d’une modification de leur alimentation ou de l’exposition à des substances chimiques. Parfois, ils sont frappés par des voitures sur les routes. La perte et la destruction de leur habitat sont une autre menace venant des êtres humains. Nous coupons les arbres, agrandissons nos villes et prenons toutes les ressources naturelles, ajoute Malcolm.
— Mais, que pouvons-nous faire pour éviter tout cela? demande Migizi.
— Heureusement, il y a des lieux protégés, comme le parc Algonquin, pour préserver leur territoire. Mais, même ici, ils ne sont pas tout à fait à l’abri de nos Bêtises :actions maladroites, non acceptables. répond Malcolm.
— Je dirais qu’un premier pas dans la bonne direction serait de nettoyer ce site pour éviter que d’autres animaux se blessent, suggère Michelle.
Le groupe est parfaitement d’accord. Malgré la fatigue, malgré le découragement, les jeunes ne peuvent pas rester sans rien faire. Il y a encore quelques heures de clarté avant le coucher du soleil. Il faut passer à l’action!
Chapitre 5 – Chaque geste compte
Le groupe s’active. Malcolm et Michelle distribuent des sacs de poubelle. Tout le monde met des gants de protection trouvés dans la trousse de premiers soins. Chacun a une zone à nettoyer. Aurore ramasse les déchets près de la rive, tandis que Migizi s’affaire à démonter la tente abandonnée.
« Attention de ne pas vous faire mal! réitère Michelle. Prenez votre temps et manipulez les déchets avec précaution. »
Tout le monde travaille en silence. Au bout d’une heure, le site est de nouveau dans un état respectable. Ils ont rempli trois sacs de poubelle en plus d’une pile d’objets plus encombrants, comme la tente et la glacière.
Les deux tortues mouchetées sont examinées et remises à l’eau. Heureusement, elles n’ont aucune blessure Apparente :que l’on peut voir. Aurore les regarde patauger et s’éloigner doucement de la rive.
— Qu’allons-nous faire avec le corps du loup? demande alors Migizi.
— Rien, répond Malcolm. Les animaux naissent et meurent tous les jours dans la forêt. Il y a tout un cycle de vie autour de lui. D’autres plantes et animaux en profiteront. Son corps se décomposera éventuellement. Il est suffisamment loin du site. Cela ne nous causera pas de problèmes.
— C’est tellement triste, ajoute Aurore, la larme à l’œil.
Une fois le site nettoyé, le groupe Se met sur le pilote automatique pour préparer le repas du soir, manger et monter les tentes pour la nuit. L’obscurité finit par tomber, et les étoiles illuminent le ciel. Chaque membre du groupe est maintenant dans sa tente. Au loin, dans la forêt, les loups hurlent, comme pour dire au revoir à leur ami.
Chapitre 6 – Humilité
Aurore, fidèle à son prénom, se lève avant les premiers rayons du soleil. Elle voit le soleil monter à l’horizon et réfléchir sa lumière sur l’eau calme devant elle. Bientôt, les autres se joignent à elle. Le groupe N’a pas trop le cœur à la discussion. Ils déjeunent en silence et préparent les canots pour le retour. Chaque équipe aura un peu plus de bagages à bord en raison des déchets qu’ils rapportent.
Le site est désormais en parfait état. Leave no trace… ne laisser aucune trace. « Comment d’autres êtres humains ont-ils pu être si inconscients de leurs gestes et de leur impact sur la nature environnante? »
Aurore et Migizi embarquent dans leur canot. Ils trouvent rapidement leur rythme. Les canots se suivent à la Queue leu leu :à la file, c’est-à-dire des personnes qui se suivent les unes derrière les autres.
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— Migizi? demande timidement Aurore en se tournant vers lui. Crois-tu qu’il y en a beaucoup des gens comme ça, qui laissent traîner leurs déchets partout?
— Je ne sais pas, répond-il. Mais, je sais que certaines personnes ne pensent pas à l’impact de leurs actions sur les autres, et encore moins sur les animaux.
— Que pouvons-nous faire pour changer les mentalités?
Les deux se regardent un long moment, sans trouver de réponse.
— Tu sais, dans ma culture, le loup est un animal très important, explique Migizi. C’est un symbole Humilité :modestie. Les loups vivent dans des meutes, des familles, et ils travaillent toujours ensemble pour le bien du groupe. Ils se respectent les uns les autres.
— Wow! c’est un bel exemple pour les êtres humains, ça! répond Aurore. Peut-être que si les gens étaient moins égoïstes, nous pourrions travailler ensemble pour nous assurer que notre environnement reste beau et propre pour que tout le monde puisse en profiter encore longtemps. Et que nous vivions en harmonie avec les animaux qui s’y trouvent.
— C’est cela. Si tu respectes les autres et ce qu’il y a autour de toi, tu seras respecté aussi. Et les autres, ça comprend la nature et les animaux, conclut Migizi.
— Je crois que le loup et sa meute représentent bien aussi notre groupe pendant ce voyage. Nous avons travaillé ensemble pour le bien de la planète et des autres, ajoute-t-elle.
Le groupe est de retour au point de départ de son voyage en canot-camping. Les parents et les familles des jeunes sont là pour les accueillir.
Aurore salue Malcolm et Michelle et les remercie de leur précieux accompagnement pendant ce voyage. Elle en a appris des choses, tant sur ses capacités personnelles que sur l’environnement. Puis, elle se tourne vers Migizi pour lui glisser un dernier mot.
— Tu sais, tu fais maintenant partie de mon clan, lui dit-elle. J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir un jour, ici ou ailleurs.
— C’est certain! lui répond-il. Nous faisons tous partie du clan du loup du parc Algonquin, et ce, pour toujours.
Épilogue – Une nouvelle meute
De retour chez elle, à Thunder Bay, Aurore réfléchit longuement à son voyage dans le parc Algonquin. Elle ne peut s’empêcher de penser qu’il y a certainement quelque chose à faire pour sensibiliser les autres à être plus respectueux de l’environnement. Elle se lève encore parfois la nuit en pensant au site pollué et au loup mort à cause de la Négligence :manque d’attention, de prudence. humaine.
À la rentrée scolaire, elle discute d’une idée avec ses amis. Rapidement, un groupe environnemental est formé dans sa communauté. Leur mission : nettoyer ensemble des sites pollués.
Aurore appelle Migizi, avec qui elle est restée en contact sur les réseaux sociaux, pour lui parler de son projet.
— Hé! ça va? lui demande-t-elle lorsqu’elle le voit apparaître sur son écran de téléphone.
— Oui, super! Et toi? lui répond Migizi.
— Oui, ça va. Je me suis inspirée de notre loup!
— Que veux-tu dire? lui demande-t-il.
— J’ai fondé un club pour protéger l’environnement. Ensemble, nous allons nous organiser pour nettoyer des parcs et des berges de la région. Devine comment s’appelle notre groupe? lui demande-t-elle.
Migizi réfléchit quelques instants avant de Donner sa langue au chat :ne pas connaître la réponse, cesser de chercher la solution.
— C’est la Meute de loups. Ensemble, nous agirons concrètement pour le bien commun. Éventuellement, d’autres nous verront et se joindront peut-être à nous. Une personne à la fois! s’exclame-t-elle.
— C’est génial, Aurore! Je pense que, moi aussi, je vais lancer un club comme ça chez moi.
Ce soir-là, Aurore regarde par sa fenêtre et voit les Pléiades bien illuminées dans le ciel. Elle s’endort, pleine d’espoir pour l’avenir de la planète.
FIN
Auteure : Judith Robichaud
Fière Franco-Ontarienne, Judith Robichaud est une passionnée de lecture et d’écriture. Depuis qu’elle est enfant, elle aime écrire des histoires de tous genres, en particulier de science-fiction. Devenue enseignante de biologie et de chimie, elle s’amuse à insérer des éléments de sciences dans ses œuvres littéraires.
Glossaire
Apparente :
que l’on peut voir.
Avironnent :
du verbe avironner, font avancer une embarcation, comme un canot, à l’aide d’avirons.
Bêtises :
actions maladroites, non acceptables.
Braises :
bois brûlé qui n’est pas tout à fait éteint.
Camping dans l’arrière-pays :
type de camping sauvage qui se déroule dans des lieux uniquement accessibles en marchant ou en bateau.
Canoéistes :
personnes qui font du canot.
Commerce des fourrures :
aussi connu sous l’appellation de traite des fourrures. Les entreprises européennes achetaient les peaux de castor et d’autres animaux aux Autochtones. Ce commerce a commencé vers 1670 par la fondation de la Compagnie de la Baie d’Hudson.
Conifères :
arbres très communs dans le nord de l’Ontario, qui ont des aiguilles au lieu des feuilles et qui produisent des cônes et des cocottes pour se reproduire.
Crucial :
très important.
Donner sa langue au chat :
ne pas connaître la réponse, cesser de chercher la solution.
Huard :
oiseau noir et blanc qui a des pattes palmées.
Humilité :
modestie.
Insouciance :
absence d’inquiétude.
Se mettre sur le pilote automatique :
faire des actions sans y penser, car on sait ce qu’il faut faire.
N’avoir pas le cœur à quelque chose :
ne pas avoir envie de faire quelque chose.
Naturaliste :
personne qui se spécialise dans l’étude de la nature, des plantes et des animaux.
Négligence :
manque d’attention, de prudence.
nimishoomis :
mot qui signifie « mon grand-père » en anishinaabemowin ou en ojibwemowin, langue autochtone ojibwée dont la répartition s’étend du Manitoba au Québec, avec une forte concentration autour des Grands Lacs.
Pas une mince affaire :
activité compliquée, qui n’est pas simple.
Piégeage :
type de chasse pratiquée au moyen de pièges en métal.
Pléiades :
amas d’étoiles situé dans la constellation du Taureau. Surnommé « les sept sœurs », cet amas est ainsi nommé, car sept de ses étoiles sont visibles à l’œil nu, bien qu’il en abrite, en réalité, des centaines.
Portage :
action de transporter un canot sur sa tête dans les passages qui ne sont pas praticables sur l’eau.
Queue leu leu :
à la file, c’est-à-dire des personnes qui se suivent les unes derrière les autres.