

La combustion des énergies fossiles sert à alimenter en électricité une importante part de tout ce qui nous entoure et à nous chauffer. Très utile, elle est malheureusement la cause de plus de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon ONU (Organisation des Nations unies) :organisation internationale qui aborde des questions et des problématiques complexes et d’ordre mondial.
En s’accumulant autour de la Terre, ces gaz créent une sorte de couverture qui emprisonne la chaleur près de la planète. Cette chaleur augmente la fréquence des dangers naturels, comme les sécheresses, les feux de forêt et les vagues de chaleur extrêmes.
Les énergies renouvelables, telles l’énergie solaire et l’énergie éolienne, réduisent la dépendance aux combustibles fossiles. En plus de rejeter peu ou pas de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, elles rendent l’approvisionnement en électricité plus sécuritaire.
En cas d’approvisionnement insuffisant en combustibles fossiles (par exemple, après une catastrophe naturelle ou une panne d’électricité), les énergies renouvelables reprennent un fonctionnement normal plus rapidement et aident les communautés à se relever.
Source : © Agriclimat. Quels gaz à effet de serre sont émis en agriculture? (vidéo).
L’agriculture et l’utilisation des terres agricoles génèrent une importante part de gaz à effet de serre. En voici quelques exemples :
Les vaches et autres Ruminants :animaux herbivores capables de régurgiter leur nourriture pour la mâcher une seconde fois. produisent du méthane pendant la digestion.
Les cultures agricoles sont nourries d’engrais qui rejettent du protoxyde d’azote.
L’agrandissement des terres cultivables par la déforestation relâche dans l’air le dioxyde de carbone qui était emprisonné dans les arbres.
L’impact négatif d’un produit alimentaire sur l’environnement et le climat se mesure à la quantité d’émissions de gaz à effet de serre qu’il génère. La viande rouge, les crevettes d’élevage et les produits laitiers sont les produits alimentaires qui ont la plus importante Empreinte carbone :ensemble des émissions de gaz à effet de serre que produisent les activités humaines (déplacements, chauffage, etc.).
La réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation passe par des changements dans la production agricole, mais également dans l’assiette des consommatrices et des consommateurs. Une alimentation plus diversifiée et équilibrée, qui comprend davantage de protéines végétales et alternatives (à base de plantes ou d’insectes), favorise les productions aux émissions réduites.
Des troupeaux d’animaux plus petits, mais plus productifs et mieux alimentés, ainsi que des meilleures techniques et pratiques agricoles peuvent aussi limiter significativement les répercussions de l’alimentation sur les changements climatiques, et ce, tout en maintenant la Sécurité alimentaire :situation où des personnes sont assurées d’avoir accès à suffisamment de nourriture nutritive et saine pour maintenir une vie saine et active. Dans la situation contraire, on parle d’insécurité alimentaire.
La santé des océans se dégrade rapidement en raison des émissions grandissantes de gaz à effet de serre. Comme les océans absorbent la majorité de la chaleur résultant des gaz à effet de serre, ils se réchauffent très vite. Plusieurs effets découlent de ce réchauffement, dont l’élévation du niveau de la mer, la fonte des glaces et l’augmentation de l’acidité des océans.
Ces effets ont un impact sur la biodiversité marine et les populations situées en zones côtières, qui dépendent de la pêche pour se nourrir ou qui voient leur superficie habitable diminuer peu à peu. L’élévation du niveau de la mer, notamment, accroît les risques d’inondations et de glissements de terrain.
Les habitats marins des océans emprisonnent quatre fois plus de dioxyde de carbone que les forêts. En prenant soin des Mangroves :écosystème composé d’arbres ou d’arbustes situés le long des littoraux et des lagunes en zone tropicale ou subtropicale. et des récifs coralliens ainsi qu’en protégeant les aires marines, on s’assure que ces écosystèmes puissent bien effectuer leur travail.
Les océans se révèlent être une grande source d’énergie. Au Danemark, par exemple, un parc d’éoliennes a été installé en mer. Ailleurs dans le monde, plusieurs technologies sont testées pour produire de l’électricité et de la chaleur avec les vagues et les courants marins.
La première concerne la transformation de territoires pour en faire des terres agricoles. Celles-ci privent des espèces végétales et animales de leur habitat et peuvent poser un risque d’extinction.
La seconde est liée aux changements climatiques. Ceux-ci modifient les écosystèmes (par exemple, en asséchant des zones humides ou en inondant d’autres zones) et forcent les espèces qui le peuvent à se déplacer vers de nouveaux territoires moins adaptés à leur survie.
L’intervention humaine ne cesse de réduire la surface des terres (forêts, plaines et collines), notamment avec l’urbanisation, la déforestation, l’expansion des zones agricoles et les pratiques agricoles. La diminution des terres et de leur capacité à absorber les gaz à effet de serre nuit à la régulation du climat.
Cela contribue à multiplier les événements météorologiques et les dangers naturels tels que la sécheresse, la désertification et les tempêtes tropicales. La dégradation des terres est également la principale cause de perte de biodiversité terrestre.
Des pénuries d’eau occasionnelles, récurrentes ou constantes touchent près de la moitié de la population mondiale. Les changements climatiques et les bouleversements qu’ils occasionnent mettent à risque les réserves d’eau douce déjà très limitées sur Terre. Ils ont également un impact sur la qualité de l’eau.
Les changements climatiques augmentent la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques (par exemple, inondations, sécheresses, fortes précipitations), ce qui menace de plus en plus la sécurité des populations.
La gestion saine et la protection des écosystèmes aquatiques offrent une protection vis-à-vis des risques climatiques. Les zones humides, par exemple, absorbent les excès d’eau et de précipitations et font office de boucliers pour les zones environnantes.
D’autres solutions complémentaires sont à envisager pour maintenir l’accès à l’eau et limiter les pertes. Les Systèmes d’alerte :systèmes informatiques qui servent à envoyer de façon ciblée des messages textes ou téléphoniques programmés pour alerter la population d’un danger. en cas de dangers naturels, les systèmes d’approvisionnement en eau plus résistants et le recours à une
Agriculture intelligente :agriculture qui utilise des technologies avancées (par exemple, intelligence artificielle, automatisation) pour améliorer sa production et sa durabilité. en sont des exemples.
© George Pimente
Source : Canada’s Walk of Fame 25th Anniversary Celebration.
En plus de travailler à réduire les changements climatiques, les villes doivent s’y adapter afin d’être prêtes à affronter les phénomènes météorologiques plus importants et fréquents qu’ils causent.
« Plus de 80 pour cent des [Canadiennes et des] Canadiens vivent dans les villes et villages. La forte concentration de personnes, le gouvernement, les entreprises, l’infrastructure et les ressources économiques dans les zones urbaines les rendent particulièrement vulnérables à la montée des risques d’un réchauffement de la planète. » (Atlas climatique du Canada, 2024. Changements climatiques et villes canadiennes)
C'est la raison pour laquelle il est essentiel que les communautés prennent des mesures concrètes pour s’adapter aux impacts potentiels des changements climatiques.
Les héritages du passé autochtone regorgent d’informations sur la gestion des ressources, la préservation de la biodiversité et la prévention quant aux phénomènes météorologiques. Les savoirs écologiques traditionnels (SET) comprennent, entre autres, des pratiques pour freiner la course des vents, la prévention des cyclones et la gestion durable des ressources marines, notamment par la restriction de l’accès à des espaces maritimes pendant une période donnée.
La vidéo ci-dessous t’explique la raison pour laquelle les savoirs autochtones sont essentiels pour lutter contre le changement climatique aujourd'hui.