Carley Olivier, hockeyeuse professionnelle dans la LPHF
Carley Olivier joue au hockey depuis qu’elle a 3 ans. Originaire de Sudbury, elle fréquente des écoles de langue française de l’Ontario et grandit au sein d’une communauté où le hockey a toujours occupé une place de choix. Son parcours sportif est impressionnant et l’amène à jouer pour des équipes universitaires, provinciales et nationales.
En 2023, sa carrière de hockeyeuse explose : elle reçoit de multiples prix de Sports universitaires de l’Ontario (SUO), elle gagne une médaille d’or aux Winter World University Games de la Fédération internationale du sport universitaire (FISU) et obtient une place à la défense dans l’équipe de New York de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). Certes, l’avenir est prometteur!
En 2023, sa carrière de hockeyeuse explose : elle reçoit de multiples prix de Sports universitaires de l’Ontario (SUO), elle gagne une médaille d’or aux Winter World University Games de la Fédération internationale du sport universitaire (FISU) et obtient une place à la défense dans l’équipe de New York de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). Certes, l’avenir est prometteur!
Quand et comment as-tu découvert ton amour du hockey?
J’ai découvert mon amour pour le hockey à l’âge de 3 ans. Avant cela, je suivais des cours de danse. Étant une jeune fille très timide, je me suis rendu compte que la danse n’était pas pour moi. Je me souviens être dans la voiture avec mes parents, et ma mère m’a demandé si je voulais essayer le sport que préfère mon père : le hockey. Les premières séances d’entraînement n’ont pas été faciles, mais, avec le temps, j’ai fini par adorer ça! Cette petite histoire marque mes débuts dans le hockey. Toutefois, je dirais que mon amour pour le hockey n’a pas commencé sur la glace, mais en regardant les matchs des Canadiens de Montréal avec mon père et en visitant les patinoires extérieures ici, à Sudbury.
Peux-tu nous expliquer ton parcours sportif?
Pour moi, ça a toujours été le hockey. Après des années à le pratiquer de façon récréative, j’ai commencé ma carrière compétitive avec les Sudbury Lady Wolves, pour qui j’ai joué jusqu’à l’âge de 15 ans. Au cours de ma dernière année à Sudbury, j’ai eu la chance de jouer au tournoi national de la Coupe Esso, où nous avons gagné la médaille d’or!
En août 2015, j’ai déménagé à Waterloo pour amorcer ma carrière junior avec les Kitchener-Waterloo Rangers, dans la OWHL (Ontario Women’s Hockey League). Le déménagement n’a pas été facile, mais il était nécessaire afin de m’exposer au plus haut niveau de hockey féminin ainsi qu’aux collèges et aux universités du Canada et des États-Unis. J’ai joué deux saisons à Waterloo, d’où j’ai reçu des offres de bourses athlétiques dans plusieurs écoles. Après plusieurs visites et recherches, j’ai accepté l’offre de l’Université du Connecticut (division 1 de la National Collegiate Athletic Association [NCAA]). Durant ces deux ans, j’ai aussi eu la chance de représenter l’Ontario au tournoi national qui a eu lieu en Saskatchewan, en 2016.
Après une saison, j’ai décidé de revenir au Canada pour jouer pour l’Université Laurentienne et l’Université de Waterloo. En 2022, j’ai reçu le prix de la joueuse la plus méritante (MVP) et celui de la défenseuse de l’année de la Ontario University Athletics (OUA). J’ai de nouveau gagné ce prix en 2023. J’ai aussi eu la chance de faire partie de l’équipe universitaire nationale qui a gagné la médaille d’or aux jeux de la FISU à Lake Placid, en 2023. Ces deux semaines restent gravées dans ma mémoire!
Je pensais que ma carrière allait se terminer là, mais j’ai décidé de faire un pas de plus vers la ligue professionnelle, que vous connaissez maintenant comme étant la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). J’ai su que l’équipe de New York s’intéressait à moi au mois de septembre, avant le repêchage. Je ne me suis pas fait repêcher, mais j’ai été invitée au camp d’entraînement de l’équipe de New York avant de devenir membre de leur équipe au mois de décembre. Un rêve devenu réalité!
Comment se déroule une journée typique pour toi?
Au cours d’une journée typique, je me lève, puis je prends mon déjeuner et je me prépare avant d’aller à Twin Rinks pour une séance d’entraînement au Prentiss Hockey Performance (PHP) avec mes coéquipières. Après l’entraînement, nous allons au Chelsea Piers, notre aréna, pour dîner et nous préparer pour notre entraînement sur glace. Parfois, nous nous rassemblons pour faire du vélo avant l’entraînement. Nous nous entraînons pendant une heure ou une heure et demie presque tous les jours! D’habitude, notre journée se termine vers 15 h avec un repas à emporter à la maison pour souper.
Comment tes équipières te décriraient-elles?
Mes coéquipières me décriraient comme une personne qui travaille très fort à atteindre tout son potentiel, que ce soit sur la glace ou dans la salle d’entraînement. De plus, je crois qu’elles me décriraient comme une leader et comme quelqu’un qui soutient bien ses coéquipières.
Quels conseils donnerais-tu à de jeunes Franco-Ontariennes qui aspirent à jouer dans la LPHF?
Travaillez fort tout en continuant à vous amuser en pratiquant le sport que vous aimez le plus. Laissez s’exprimer votre passion!