― Moi aussi, surtout que c’est très santé, réplique Antony.
― Euh! les gars! Ça serait santé si vous évitiez de mettre vingt mille bonbons dessus, puis de noyer le tout sous trois litres de sauce au caramel.
― Tu sauras, Cassandra, que, moi, j’ai mis de la sauce au chocolat noir. Tout le monde sait que c’est plein Antioxydants :vitamines ou micronutriments, parfois présents naturellement dans notre alimentation, qui ont pour effet de protéger contre la dégradation cellulaire. et que c’est super bon pour la santé.
― Oui oui, tu peux continuer à le croire, Sami.
Leurs gobelets bien remplis dans les mains, les trois amis se dirigent vers la caisse. Ils déposent leur dessert sur la balance et sont étonnés de voir le prix qu’ils doivent payer.
― Ne vous en faites pas, vous pourrez profiter de la réduction réservée à la famille et aux amis des membres du personnel, leur annonce Victoria, leur amie qui travaille à la caisse.
― Merci, tu es la meilleure! répondent en chœur Antony et Sami.
― En tout cas, vous aurez votre dose de sucre pour le mois, ajoute Victoria.
― On s’en va jouer au soccer au parc. On va brûler toutes les calories. On est de vrais athlètes! déclare Antony.
― Ah, chanceux! Ça me tenterait tellement d’aller jouer au soccer, moi aussi.
― À quelle heure finis-tu de travailler? lui demande Cassandra.
― À 16 h.
― Rencontrons-nous au parc à 16 h 30.
― Parfait! À bientôt!
Les trois amis sortent de la boutique et vont s’asseoir sur un banc où ils dévorent leur dessert avant que le soleil le fasse fondre. Une fois Rassasié :dont la faim est totalement apaisée. le trio se rend à la boutique de sport local. Antony songe à se servir de l’argent qu’il a reçu à son anniversaire pour remplacer ses vieilles chaussures à Crampons :pièces de métal recourbées, servant à empêcher de glisser. qui commencent à être trop serrées.
En poussant la porte du commerce, ils entendent le son d’une clochette. Monsieur Attar, le propriétaire, les salue et les invite à lui faire signe s’il peut les aider à quoi que ce soit.
Pendant qu’Antony et Cassandra comparent les modèles de chaussures, Sami tente de trouver un maillot de l’équipe Algérie :pays nord-africain bordant la Méditerranée au nord et doté d’un intérieur désertique, le Sahara, qui couvre environ 85 % de son territoire. Il porte le nom officiel de République algérienne démocratique et populaire (RADP), et sa superficie est de 2 381 741 km2. Ses deux langues officielles sont l’arabe et le tamazight. N’en trouvant pas, il demande au commerçant s’il est possible d’en commander un.
― Absolument! J’ai vendu le dernier ce matin. Je devrais le recevoir d’ici une à deux semaines. Ça te va?
― Oui, c’est bon. Merci, monsieur Attar!
Une quinzaine de minutes plus tard, le trio quitte la boutique. Antony se promène avec une boîte à chaussures sous le bras. Il a bien hâte de les enfiler et, surtout, de marquer de nombreux buts. À l’arrêt d’autobus, Cassandra aperçoit une affiche collée sur l’abribus. Elle lit attentivement l’annonce.
― Regardez ça! Il y aura un tournoi de soccer, et les organisateurs cherchent des arbitres bénévoles. Ça pourrait être amusant et ça compterait pour les heures de service communautaire qu’il faut faire pour obtenir notre diplôme.
― Je n’ai rien compris de ce qu’il y a sur l’affiche. Tout est écrit en anglais, se désole Sami.
― Tu connais les règles du soccer. Ça ne devrait pas être un problème. Je t’aiderai.
― OK, comment peut-on donner notre nom?
― Il y a un code QR, remarque Antony.
Sans perdre un instant, l’adolescent sort son cellulaire de la poche de son chandail et active la caméra. En un rien de temps, le formulaire de candidature apparaît sur l’écran de son téléphone intelligent. Il se met à lire les consignes en anglais et les traduit simultanément en français dans sa tête.
― Il faut être disponible toute la fin de semaine, bien connaître les règles du soccer et parler en anglais.
― Bon, bien, je vais passer mon tour. De toute évidence, je ne pourrai pas postuler à ce poste, conclut Sami, affichant une Moue :expression du visage montrant les lèvres serrées vers le bas et un peu avancées, qui manifeste le rejet, le mécontentement. déçue.
― Savoir appliquer les règles, souffler dans un sifflet et brandir les cartons jaunes ou rouges selon l’offense, tout ça se fait sans dire un mot!
― À qui le dis-tu! Il est clair que les francophones ne sont pas invités à postuler. Je ne vous en voudrai pas si vous donnez votre nom. Je pourrai quand même aller encourager les équipes.
Sami aperçoit l’autobus numéro 2. Avant d’embarquer, l’adolescent salue ses amis et leur promet de les rejoindre au parc, à 16 h 30. D’ici là, il doit aller tondre la pelouse à la maison, comme il l’a promis à ses parents.
Quelques minutes plus tard passe l’autobus numéro 4. Antony et Cassandra y montent, étant donné que les deux demeurent dans le même quartier.
Une fois à la maison, Cassandra rejoint sa mère au salon. Cette dernière est en train de repeindre les murs.
― Bonjour, ma belle! Tu es de retour plus tôt que je le pensais.
Je suis venue me changer. Je vais jouer au soccer au parc avec mes amis.
― Ton samedi se passe bien jusqu’à présent?
― Oui, il y a une occasion intéressante de faire du bénévolat, mais les francophones ne sont pas invités à postuler.
― Ça sent la discrimination tout ça. Malheureusement, au fil des ans, les francophones ont souvent été Brimés :maltraités, qui ont subi une série de vexations ou de contrariétés. à cause de leur langue. Parfois, il faut être fort, poser des questions difficiles et, surtout, agir!
― Tu as raison, Maman. Je vais en parler avec les autres tantôt. Il y a peut-être quelque chose que l’on peut faire.
― Parlant d’agir, tu pourrais me donner un coup de main et aller chercher un autre pot de peinture dans le sous-sol, s’il te plaît?
― Bien sûr.
***
À 16 h 30 tapantes, Victoria, Sami, Antony et Cassandra se rejoignent au parc. Antony lace ses nouvelles chaussures, Cassandra fait quelques étirements, Sami installe quatre cônes orangés en guise de buts et Victoria drible avec son pied.
Victoria et Sami font équipe contre Antony et Cassandra. Les quatre jeunes s’en donnent à cœur joie. Le match est serré. Finalement, grâce à un coup habile, Sami marque le but gagnant. Les quatre joueurs s’étendent dans l’herbe et regardent les nuages tout en bavardant.
― Je n’arrête pas de penser au tournoi de soccer. Pourquoi n’organiserions-nous pas un tournoi en français? Comme ça, beaucoup de jeunes francophones pourraient jouer, et ceux qui, comme nous, souhaitent être bénévoles pourront le faire dans leur langue.
― C’est une bonne idée, Cassandra. Par où commencer? lui demande Antony.
― J’ai une idée, ajoute Victoria. On pourrait en parler à madame Poirier, l’enseignante d’éducation physique. J’ai un cours avec elle lundi matin.
― Super! déclare Sami.
Tôt le lundi matin, Victoria et ses amis se pointent à l’école avec une mission en tête. Au gymnase, ils rencontrent madame Poirier qui est occupée à gonfler des ballons de volleyball. Rapidement, Victoria lui explique la situation.
― Je suis Navrée :vivement attristée de quelque chose, désolée. d’apprendre ça. Je veux bien vous aider avec votre tournoi, mais il faudra recruter plus de gens, car un tournoi, ça ne s’organise pas tout seul. Vous savez qu’en Ontario il y a eu de nombreuses occasions où les francophones ont Retroussé leurs manches :se sont mis au travail ou se sont préparés à travailler avec courage. afin de se faire respecter et d’obtenir la même considération que les autres? En 1912, le gouvernement a créé le Règlement 17 qui interdisait d’apprendre le français à l’école après la 3e année. Imaginez ça!
― N’est-ce pas à cause de ça qu’il y a eu des rebelles, comme Jeanne Lajoie, Diane et Béatrice Desloges, qui ont enfreint le règlement pour s’assurer que les enfants apprennent dans leur langue?
― Oui, tu as raison, Victoria. Je vois que tu étais attentive dans ton cours d’histoire.
Quelques minutes plus tard, les amis se séparent afin de se rendre à leurs cours respectifs.
Sami est heureux d’apprendre que le maillot de l’équipe de soccer algérienne est arrivée plus tôt que prévu. L’adolescent se rend alors à la boutique de sport où Monsieur Attar lui montre le chandail. Sami l’enfile et s’admire dans le miroir. Il a fière allure dans les couleurs de l’équipe de son pays natal.
― Monsieur Attar, mes amis et moi organisons un tournoi de soccer en français. Pensez-vous que vous pourriez nous aider?
― Est-ce que les adultes peuvent y prendre part?
― Honnêtement, je n’y avais pas pensé, mais ça pourrait être intéressant d’avoir deux divisions… ou des équipes mixtes.
― J’adore ce sport et je trouve ça super que vous organisiez quelque chose en français. Lorsque j’ai immigré au Canada, en 1998, je voulais que mes enfants puissent fréquenter l’école de langue française. J’étais heureux de voir qu’à Toronto, où je vivais à l’époque, et partout ailleurs dans la province, le gouvernement venait d’autoriser la gestion des écoles de langue française par les francophones. Douze conseils scolaires ont été fondés. C’était un événement historique!
― Je ne savais pas ça. Je pensais qu’après que le
Règlement 17 a été aboli l’école en français était accessible à tout le monde.
― Oh non! Il y a eu beaucoup de luttes, mais je ne suis pas un expert sur le sujet. Si l’on revient au tournoi, je pourrais offrir des prix à l’équipe gagnante.
― Merci, monsieur Attar! Je vais annoncer ça au comité.
***
Vers 17 h, Victoria et Antony entrent au supermarché. Ils passent au comptoir du service à la clientèle et demandent s’ils peuvent s’entretenir avec la gérante.
Après une période d’attente de sept minutes, une dame souriante aux cheveux frisés les salue.
― Bonjour! Je suis madame Lefebvre, la gérante. Que puis-je faire pour vous? Est-ce que vous venez me porter vos curriculum vitae? Je cherche activement du personnel.
― Euh… pas encore, mais j’aurai bientôt 14 ans, répond Antony.
― Nous sommes venus vous voir, car nous organisons un tournoi de soccer en français.
― Quelle belle initiative! J’aimais beaucoup jouer au soccer lorsque j’avais votre âge.
― Tout le monde pourra jouer, pas uniquement les ados. On veut créer une occasion où la communauté pourra s’amuser en français et faire du bénévolat dans sa langue aussi.
― Vous faites bien. Ça fait longtemps que j’ai appris que, lorsqu’on veut des services en français, il faut Prendre le taureau par les cornes :faire face à un problème et l’affronter, sans chercher à l’éviter.
― Que voulez-vous dire? demande le garçon.
― Je me souviens qu’en 1970, lorsque j’allais à l’école secondaire, à Sturgeon Falls, il a fallu que l’on se mobilise pour cesser d’étudier dans une école bilingue et exiger qu’une école de langue française ouvre ses portes.
― Qu’avez-vous fait? lui demande Victoria.
― Bien, on a organisé une ligne de piquetage, puis, en septembre 1971, on a occupé l’école. Nos gestes ont fait réagir. En 1976, mon petit frère a pu commencer son secondaire dans une école de langue française! explique madame Lefebvre avec passion.
― Wow! vous étiez de vrais rebelles!
― Tu sais, la fin justifie les moyens! Alors, comment est-ce que je peux appuyer votre initiative?
― Pourriez-vous commanditer notre tournoi en fournissant des oranges et de la limonade, ou d’autres collations? demande Victoria.
― Avec plaisir! Je vais vous donner ma carte professionnelle. Vous pourrez ainsi m’envoyer un courriel contenant toutes les infos au sujet du tournoi. Je vais vous préparer tout ça pour la date prévue.
― Merci beaucoup! répond Antony.
***
Depuis quelques semaines, les préparatifs du tournoi vont bon train. Il y a de plus en plus d’inscriptions et de nombreux commanditaires dans la communauté. À force de discuter avec plusieurs gens qui se souviennent d’importantes luttes franco-ontariennes, le quatuor tente d’incorporer un peu d’histoire dans leur tournoi de soccer.
Réunis à la bibliothèque municipale, Sami, Victoria, Cassandra et Antony sont occupés à faire de la recherche à propos de nombreux défenseurs des droits des francophones et des rebelles comme Élizabeth Bruyère, Gisèle Lalonde et Jos Montferrant, ainsi que des gens qui se sont démarqués, comme Étienne Brûlé et le docteur Saint-Firmin Monestime, le premier maire noir de l’Ontario.
― C’est intéressant, mais pensez-vous que l’on pourrait élargir un peu notre recherche? demande Antony.
― Dans quel sens? demande Sami.
― Bien, on trouve pas mal de personnages historiques, mais il y a beaucoup de Franco-Ontariens actuels qui valorisent la langue dans les arts, le sport ou la politique. commence à expliquer Antony.
― Oui! Comme la sénatrice Bernadette Clement, dit Cassandra.
― Ou le chanteur Damien Robitaille, ajoute Victoria.
― Et le joueur de basketball Pascal Siakam, suggère Sami.
― Exactement!
― Mais, comment peut-on inclure tout ce monde-là dans notre tournoi? demande Victoria.
― On pourrait nommer chaque équipe en l’honneur d’une Franco-Ontarienne ou d’un Franco-Ontarien du passé ou du présent, suggère Cassandra. On pourrait aussi faire jouer de la musique d’artistes francophones de l’Ontario pour soulever la foule.
― J’aime ça! Je suis persuadée que, si l’on se creuse les méninges, on trouvera un million de façons de célébrer notre langue, répond Victoria.
***
Le bouche-à-oreille ainsi que les publicités affichées dans la communauté et publiées dans les médias sociaux continuent à porter leurs fruits. Lorsque madame Poirier rencontre le comité organisateur, qui est passé de quatre jeunes passionnés à douze, elle est fière de souligner la contribution de tout un chacun et d’annoncer que la chaîne de télévision locale viendra couvrir le tournoi pour le bulletin de nouvelles. Des cris de joie se font entendre dans la salle de classe où le groupe est réuni.
Le groupe passe de nouveau à travers la liste de vérification des tâches qu’il reste à accomplir avant le tournoi. Tout avance bien. C’est sur cette note positive que se conclut la rencontre.
En se rendant à la maison, Antony songe à un élément qu’ils ont oublié. Il n’y a pas d’espaces à l’ombre au terrain de soccer municipal où se tiendra le tournoi. Passer toute la journée sous un soleil de plomb pourrait être dangereux pour les bénévoles. En arrivant à la maison, il se dirige vers la remise qui se trouve dans la cour arrière. Entre divers articles de sport, de camping et de jardinage, il trouve deux grandes Bâches :tissus en lin, en coton ou en fibres synthétiques, épais et imperméabilisés, qui peuvent servir à couvrir les marchandises exposées aux intempéries. imperméables et une bobine de corde. « Il y a beaucoup d’arbres près du terrain de soccer. Ça sera facile de suspendre les toiles pour créer un abri », se dit-il, heureux de son idée. Antony s’assure de fermer la porte de la remise afin d’éviter que des rongeurs se faufilent à l’intérieur et fassent des dégâts. Ensuite, il entre chez lui, où sa mère et sa petite sœur l’attendent pour le souper.
***
Le grand jour est arrivé. C’est sous un soleil radieux que Victoria, Sami, Cassandra et Antony se rencontrent au terrain de soccer. Les autres membres du comité organisateur ne tardent pas à arriver. Tel un général, Cassandra consulte sa planchette et attribue les rôles et les tâches aux bénévoles. Les jeunes et les adultes venus prêter main forte se mobilisent pour installer les tables, les toiles, les filets et tout le reste.
Monsieur Attar se présente les bras chargés. Il dépose une grande boîte sur une table. Sami, curieux, va voir le commerçant.
― Bonjour, monsieur Attar! Vous allez bien?
― Très bien! J’ai hâte de jouer! Comme promis, j’ai apporté des prix pour l’équipe gagnante : des bouteilles réutilisables, des sacs de sport, des ballons… et un trophée!
― Wow! Il est vraiment gros ce trophée.
― Bien, j’espère que le tournoi deviendra annuel. Avec un gros trophée, il y aura de la place pour écrire les noms des gagnantes et des gagnants année après année.
― Merci de croire en notre projet, monsieur Attar!
― Ça me fait chaud au cœur de voir que des jeunes comme vous s’investissent dans notre communauté francophone.
Sami remercie, une fois de plus, le propriétaire de la boutique de sport. Après le départ de l’entrepreneur, d’autres commanditaires passent livrer des collations, des boissons, des haut-parleurs, etc. Certains installent aussi des bannières.
À 9 h tapantes, le tournoi commence. Les deux premières équipes s’affrontent. Les joueurs de tout âge se donnent au maximum. Les passes sont nombreuses, les bottés sont précis… et quelques coups de tête aident à marquer des buts! Sami, qui porte fièrement son maillot d’arbitre, étudie le jeu de près. Il tient ses cartons, prêt à s’en servir.
Le garçon est heureux de voir un si beau jeu, mais, au fond de lui, il aimerait pouvoir utiliser son sifflet et ses cartons pour signaler des pénalités.
― Cassandra et Victoria, qui s’occupaient du pointage, prennent une petite pause à l’ombre avant la remise des prix. Tout en sirotant de la limonade, elles se félicitent pour la réussite de l’événement.
― Tu as vu tout le monde qui s’est présenté? Je ne m’attendais pas à autant de spectateurs, admet Victoria.
― Moi non plus, mais je trouve ça vraiment encourageant.
― Hé! Regarde, les gens se mettent à danser!
Les gens bougent au son de la musique d’artistes franco-ontariennes et franco-ontariens. Les filles ne perdent pas un instant et se joignent à la fête. Antony et Sami les rejoignent prestement. Dans la foule, personne ne semble prêter attention à la victoire de l’équipe gagnante.
La joie de vivre de tous témoigne du succès de l’événement et du travail des organisateurs. Les quatre amis suivent le rythme de la musique, puis lâchent un cri de ralliement : « Franco un jour, franco toujours! » La foule répète le cri en chœur.
FIN
Pierre-Luc Bélanger
Pierre-Luc Bélanger est natif d’Ottawa. Il écrit des romans chaque été lorsqu’il n’est pas en train de voyager, de lire ou de pratiquer le kayak, le ski nautique ou le vélo. Il a publié jusqu’à maintenant sept romans pour adolescents : 24 heures de liberté, Ski, Blanche et avalanche, Disparue chez les Mayas, L’Odyssée des neiges, Dany à la dérive, Prise Deux et Le captif du grenier. Il a remporté de nombreux prix littéraires, dont le Prix du livre d’enfant Trillium, en 2017, pour son roman Ski, Blanche et avalanche, ainsi que le Prix Champlain, volet jeunesse, en 2020, pour son roman L’Odyssée des neiges. Ce récit est sa sixième collaboration pour le QUAD9.
Vic Putinski
L’artiste Vic Putinski se passionne pour le 2D, travaillant à la fois dans l’industrie de l’animation (notamment pour la série Hilda de Netflix) et de façon indépendante. Ses sujets de prédilection sont les dessins animés, les plantes, les oiseaux et la nourriture.
Glossaire
Antioxydants :
vitamines ou micronutriments, parfois présents naturellement dans notre alimentation, qui ont pour effet de protéger contre la dégradation cellulaire.
Rassasié :
dont la faim est totalement apaisée.
Crampons :
pièces de métal recourbées, servant à empêcher de glisser.
Algérie :
pays nord-africain bordant la Méditerranée au nord et doté d’un intérieur désertique, le Sahara, qui couvre environ 85 % de son territoire. Il porte le nom officiel de République algérienne démocratique et populaire (RADP), et sa superficie est de 2 381 741 km2. Ses deux langues officielles sont l’arabe et le tamazight.
Moue :
expression du visage montrant les lèvres serrées vers le bas et un peu avancées, qui manifeste le rejet, le mécontentement.
Brimés :
maltraités, qui ont subi une série de vexations ou de contrariétés.
Navrée :
vivement attristée de quelque chose, désolée.
Retroussé leurs manches :
se sont mis au travail ou se sont préparés à travailler avec courage.
Prendre le taureau par les cornes :
faire face à un problème et l’affronter, sans chercher à l’éviter.
Bâches :
tissus en lin, en coton ou en fibres synthétiques, épais et imperméabilisés, qui peuvent servir à couvrir les marchandises exposées aux intempéries.